Paul-Pierre
Laflèche
|
|
Après des études à Neuilly et au collège de Juilly, Pierre a servi dans l'armée entre 1913 et 1919 et reçu plusieurs citations pendant la guerre. Fiancé en 1913, il ne s'est marié qu'à la fin de la guerre avec la norvégienne Jehanne Christiansen, surnommée Mollis dans la famille.
A l'issu de la première guerre mondiale, il a effectué une carrière au ministère des travaux publics et des transports avant de prendre sa retraite à Saint-Georges de Didonne (17) dans la villa Jakmi qu'il avait acquise en 1931.
![]() |
De
leur mariage, Pierre et Mollis ont eu deux enfants :
< En 1924, à Versailles, chez tante Berthe Letourneau : Jacques, Mollis, Pierre, Michel Michel, Mollis et Jacques > |
![]() |
En juillet 1931, Pierre était allé avec son fils Jacques rejoindre son cousin Lucien Benoist qui avait un propriété dans les Pyrénées atlantiques.
Col
du Somport à la frontière espagnole. Jacques et son père,
Pierre, derrière la voiture de Lucien Benoist.
Bayonne,
barre de l'Adour, juillet 1931. Jacques, Pierre, Suzanne Benoist, Rolande Benoist.
Paul-Pierre figure également sur toutes les photos de famille :
![]() |
Jacques
|
![]() |
![]() |
Il débarque à Saint-Tropez le 20 août 1944, et il se distingue lors de la prise de Toulon par la destruction de la poudrière du Revest. Miraculeusement, il rencontre son frère Michel à Toulon le 24 août où ils serrent tous les deux la main du général de Lattre de Tassigny. Le matin du 25 août 1944, Jacques est en marche vers Marseille. Michel l'accompagne jusqu'au Beausset où ils se voient pour la dernière fois. < retrouvailles miraculeuses à Toulon : Jacques et Michel sur le tank. |
Jacques est tué à Oberfhoffer pendant la campagne de France le 15 mars 1945. Il est fait chevalier de la légion d'honneur et reçoit une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume.
Pendant la zone d'occupation en Hesse Rhénane, un quartier à Alzey portait son nom > |
![]() |
![]() |
Michel
|
![]() |
Reçu à l'Ecole Navale en 1941, il assiste au sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre 1942, puis à la libération de Toulon en août 1944. Il effectue des embarquements sur le Georges Leygues puis sur l'aviso colonial Chevreuil.
En carénage à Casablanca, il fait la connaissance de sa future épouse Monique Sève. Troisième d'une famille de 10 enfants et licenciée de mathématiques, elle est arrivée à Oran six heures avant les américains le 11 novembre 1942, et elle enseigne les mathématiques aux lycées de Casablanca et de Rabat. Michel et Monique se marient à Villefranche-sur-Saône en 1947.
Après quelques mois à Toulon, entrecoupés de séjours en Indochine, Michel retourne à la vie civile à la fin de l'année 1947. Le couple emménage au 5, avenue de Madrid après avoir expulsé un locataire.
Michel travaille alors comme ingénieur d'abord chez Forclum puis chez Herlicq Frères. Il entre ensuite aux Pétroles B.P. le premier octobre 1952 et travaille pendant quatre ans à la raffinerie de Lavera. Il travaille ensuite au siège de la société où il sera nommé P.D.G. de la société Octel (filiale divisions pétrolières). Il prend sa retraite à la fin de l'année 1982.
Après l'avenue de Madrid, Michel et Monique déménagent en 1966 rue Borghèse, puis en mai 1983 au 82, rue de Longchamp où ils habitent aujourd'hui. Michel et Monique profitent de leur retraite pour effectuer de nombreuses randonnées en France, au Népal et au Sahara. Ils jouent également au bridge... et ils voient régulièrement leurs petits-enfants :
Avec leurs enfants
et petits-enfants. Peisey-Nancroix. Mai 2000.
Six enfants sont issus du mariage de Michel et Monique. Ils ont aujourd'hui 17 petits-enfants : - quatre chez Brigitte : Sophie, Eric, Maud et Estelle - deux chez Marie-Hélène : Pascal et Sylvaine - quatre chez Joëlle : Christophe, Nathalie, Laurence et Sylvie - deux chez Bernadette : Raphaël et Anaïs - deux chez Claire : Julien et Florian - trois chez Vincent : Adeline, Laurent et Sébastien |
|